Ses doigts effleurent les piano, puis attaquent les notes. Enfin,
attaquer n'est pas le bon verbe, la musique est bien trop douce. Les
accords lourds résonnent dans la nuit sombre, accompagnés
par des notes légères, s'envolant vers le ciel sans fin pour y
dessiner une mélodie magique. Du bout des doigts, le pianiste caresse
encore et encore les touches noires comme la nuit et blanches
comme la lune. L'astre de la nuit rayonne dans les cieux obscurs,
comme embelli par cette sonate dédiée à sa splendeur. Même la belle lune
pleure des larmes de cristal, d'émotion pure en écoutant
cette douce mélopée monter vers elle...
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